Par la superposition d’images du présent et de visions du futur, «Naturbanisme» offre une représentation fantasmagorique du monde d’après. Mirages de vestiges industriels, traces persistantes de l’anthropocène, des images fantômes de notre héritage demeurent, encore intactes, au centre d’un monde où l’entropie oeuvre à nouveau au profit de la nature. Plus qu’une tentative de révéler le devenir de l’empreinte que nous laissons, «Naturbanisme» condamne l’idée d’une humanité étrangère à son environnement, et propose de repenser notre rapport au vivant, pour réintégrer l’être humain dans la nature, comme partie d’un tout.